A la demande d'Anita je vous édite ce texte...
"Au nom de l’Amour"
C’est un superbe massif scruté par le firmament,
Où vit des êtres et des choses !
Le lieu est délicieux et cependant,
Jaillit ,meurent des métamorphoses.
Au milieu de ce parterre abondant,
Un pistil s’impose,
Comme le plus beau des résidants,
Parmi toutes ces roses.
Lui ,le papillon beau jeune et fringant,
Tantôt splendide tantôt morose,
En fonction du temps évidemment
Ne vit que pour la cause.
Attiré par l’arôme du printemps,
Le secret de la vie et les bonnes choses.
Il s’approche galamment,
Dans un vol tel un virtuose.
Après un léger balancement,
Le gracieux se pose.
Sans attendre vraiment,
Il descend où le nectar repose.
La délicate frémit sous le vent.
Et pour que rien ne l’indispose,
Elle ouvre ses pétales un instant.
Le voilà qui ose.
Toujours très attentive au moindre mouvement,
Elle est comme sous hypnose.
Il déroule sa trompe à présent,
Puis griser du suc, c’est l’osmose.
Dans sa robe de soie aux pétales accueillants,
L’union devient symbiose.
La reine des fleurs dans un étonnement,
Se sent enivrer, mieux c’est l’apothéose.
Dans la nature ,il y a ce que l’on sait tant,
Puis il y a ce que l’on suppose.
Le bellâtre dans un dernier regard fuyant,
S ‘envole après une courte pause.
Tous les jours la rose attend patiemment,
Jusqu’à la nuit close.
Alors la belle flétrie lentement,
De chagrin et de névrose.
Le beau est parti prestement,
Polluer d’autres massifs ,d’autres roses.
Que reste-t-il de cette fable maintenant,
Car il n’y a pas d’effet sans cause ?
Il n’y a rien d’outrageant,
Et nul besoin de commentaires ni de gloses,
Faut se protéger ,souviens-t-en !
Au nom de l’Amour, au nom de la Rose…
Vers à soi