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 suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES

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EDEN BLU
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MessageSujet: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES EmptyVen 18 Fév - 0:56

(Ps: je verrai bien Jean Paul BEMONDO déclamait le long monologue de cette suite)



(Sonnerie de téléphone, Marie décroche)


-OUI, ALLO ?
-MARIE ?
-OUI, c’est bien moi (Marie jette des regards inquiets autour d’elle) A moins que mon chat n’ai le don de répondre à ma place, ce qui n’est pas encore le cas. C’est moi.
- (RIRES) J’ai un contrat pour vous.
- Oui, mais encore ?
- (La voix au bout du fil) Une dame qui a la maladie d’alzheimer et qui n’habite pas très loin de chez vous, vous prenez ?
- OUI.
- Très bien, je vous donne son nom et son adresse, vous avez de quoi noter ?
- J’ai.
- Madame NADA Paule, 5 impasse Paradis, voilà, on prévient sa fille Dominique que vous y allez, BON COURAGE !
- Merci. (Marie raccroche et la voilà qui parle seule à haute voix)
- Madame NADA, ça veut dire RIEN. Alors l’ALZHEIMER lui a tout piqué, c’est plein de vide. Impasse du Paradis, tu parles c’est plutôt l’impasse de l’enfer.

Alzheimer traître, scélérat, tu débarques là où l’on ne t’attend pas.
Qui es-tu ? Et pour qui te prends-tu ?
Tu t’abats sur les êtres sans distinction. « Tiens c’est moi, je passais par-là, c’est toi que j’ai choisi. »
Boum ! Çà vous tombe dessus de je ne sais où? Na ! C’est comme çà.
Comme si t’avais joué à pile ou face ou alors que tu nous aurais fait Amstramgram pic et pic et colégram çà sera toi qui l’auras.
Splach ! Un gros pavé dans la mare y’a un NEU-NEU qui ce jour là se rabat sur toi. Il t’a choisi au hasard et plaf, il te pique tes neuronnes, il te raye ton disque dur. Tu sais plus qui tu es ? Ce que tu fais ? Ce que t’as à faire ? Qui sont les autres ?
Bref ! C’est le bouillon, le bouillon de onze heures, la mauvaise farce.
T’oublies les mots, t’essayes bien de faire des phrases, d’y mettre des verbes, de retenir. NADA, la seconde d’après t’as oublié et l’autre il se marre mais grave.
Il a vidé ta boite à pensées, t’as plus que du néant et débrouilles toi avec.
Voilà l’Alzheimer. Comment le définir, voyons décortiquons.

A = Atteinte, mais grave de chez grave
L = lentement mais sûrement
Z = comme zéro, rien ou encore, il nous la joue à la zorro coucou, c’est moi que voilà, je passais par là toc-toc, j’ai fait mon entrée, voilà la sortie, y’a plus rien à voir.
H = hors service
E = Economie, t’as plus à penser qui tu es, t’as oublié, ce sont les autres qui te le rappellent.
I = ici, je mange ton passé, le présent tu végètes et y’a pas d’avenir.
M = merci, je t’ai pris ta vie, je suis un poison, y’a plus d’horizon, je suis passé avant, devant pendant, il n’y a plus d’après.
E = encore, je te la rejoue, j’ai pas tout bien vu, je dois revisiter, j’ai rien oublié, j’ t’ai plus rien laissé
R = Rien, il reste plus rien, merde alors, là j’en ai fini, je cherche la sortie et je vais voir ailleurs.

Je suis l’Alzheimer. On prononce « meurt » oui le cerveau atteint, j’prends un dernier train on aurait dit « mer » çà c’était plus mieux, çà ouvre des prémices de liberté, des vagues, d’horizons de découvertes et bien non……… Vil personnage tu as voulu qu’il en soit autre. Pas bien !
- Bon ce n’est pas le tout, il faut que j’y aille. (Changement de décor Marie arrive chez Madame NADA) (Bruit de sonnette, la porte s’ouvre)
- Bonjour Madame NADA.
- Bonjour Madame, Vous êtes qui ?
- Je m’appelle Marie, je viens m’occuper de vous ;
- AH ! Et c’est pourquoi ?
- Vous aider, faire votre ménage etc. etc.
- Ah ! Mais c’est qui, qui vous a dit de venir ?
- Votre fille Dominique.
- Ah ! De quoi elle se mêle celle-là, j’ai besoin de personne et puis ce n’est pas sale.
- Madame j’ai des ordres et j’obéis, Où se trouve l’aspirateur ?
- Dans la chambre, mais ce n’est pas sale, ce n’est pas la peine de le passer.
- Oh ! Que si ! Ce n’est pas propre, y a pleins de poils de chien.
- Ce n’est pas un chien, c’est une chienne.
- Oh ! Pardon !
- Ce n’est pas grave !
- Et elle s’appelle comment ?
- Lina et j’ai aussi un chat lui c’est Minou, mais ce n’est pas sale vous pouvez partir.
- (Marie en riant) chère Madame je vais vous acheter des lunettes, regardez tous les poils qu’il y a, et puis vous n’avez pas fait votre vaisselle. Et là le pain par terre ne me dites pas que vous avez des oiseaux à la maison.
- Non ! C’est pour Lina, elle mange du pain.
- Ah ! Bon, en principe c’est pour les oiseaux. M’enfin si vous dites que la chienne le mange, il faut lui mettre dans sa gamelle et non à même le sol ça fait CRACRA.
- Bon ! Si vous le dites. Passez donc l’aspirateur mais après vous partirez.
- On verra. (Mamie marmonne. Oh ! Seigneur Jésus, j’y comprend rien, je suis chez moi quand même)
- Qu’est-ce que vous dites ?
- Rien je cause toute seule.
- AH, bon. (Marie passe l’aspirateur, fait la vaisselle et lave le sol, quand elle a terminé ; on sonne à la porte et une dame entre)
- Bonjour Marie, (Bonjour réponds Marie) je suis Dominique, Bonjour Maman, ça va ?
- Ah ! C’est toi, c’est gentil de passer, mais la dame c’est qui ?
- C’est MARIE une dame qui va venir faire ton ménage.
- Ah ! Mais pourquoi ? Ce n’est pas sale, j’ai lavé.
- Non, Maman tu ne laves pas, tu ne fais plus rien. Tu es malade Maman. Avant c’était Claude, ton autre fille qui faisait ton ménage ou bien moi, mais on travaille à l’extérieur alors c’était fatiguant. Maintenant, c’est Marie qui va venir nous soulager. Tu comprends Maman.
- Non, je ne comprends rien du tout, je le fais, ce n’est pas sale.
- Maman, tu arrêtes. (Dominique s’énerve et Marie surprise n’en mène pas large, mamie insiste)
- Je suis chez moi quand même, je fais ce que je veux.
- Oui, Maman tu es chez toi, mais tu ne fais pas ce que tu veux, car tu es malade.
- Ah bon ! Si tu le dis. Et qui c’est qui va la payer. Je n’ai pas de sous ?
- C’est Claude ton autre fille qui s’occupe de tes comptes, tu lui as fait une procuration Maman, alors ne t’inquiètes de rien.
- Oh Seigneur Jésus, je ne comprends rien, elle est où la chienne ?
- Elle est dehors Maman, elle a besoin de sortir, de courir. Tu ne la sors pas alors je le fais et Claude s’en occupe le soir.
- Ce n’est pas vrai je l’ai sortie ce matin.
- Non, maman tu ne l’as pas sortie, elle a fait ses besoins dans la cuisine et j’ai nettoyé en arrivant.
- Ah bon ! Mais faut la faire rentrer on va me la voler. (S’inquiète mamie)
- Mais non maman, elle est dans le jardin et il est clôturé.
- (Mamie se lève et se dirige vers la porte) Où tu vas Maman ? (Crie Dominique)
- Je vais faire rentrer la chienne.
- Non, maman, assieds-toi je la ferai rentrer quand je partirai. (Puis s’adressant à Marie, venez on va dehors discuter un peu)
- D’accord, au revoir Madame NADA.
- Au revoir Madame et merci.
- A demain.
- Oui, si vous voulez à demain. (Mamie se lève)
- Maman tu vas où ?
- Je raccompagne la dame.
- Non, tu restes assise et tu te reposes.
- Oh ! La, la, la, la, je ne suis pas fatiguée.
- Ah ben ça ! Tu ne risques pas de l’être à ne rien faire.
- Hein ! Qu’est ce que tu dis ?
- Rien maman, tu as raison, je reviens. (Et nous sortons)
- Elle est pénible, je ne sais pas comment fait Claude, mais moi je ne m’y fais pas à sa maladie. Merci d’être passée, je suis venue vous ouvrir le cadenas du jardin en sachant que vous arriviez. Ensuite j’ai fais 2 courses avant de revenir. EN VOICI UNE CLE.
- Merci, pourquoi fermez-vous ?
- Parce qu’elle fugue.
- NON !
- Si ! On ne lui laisse pas d’argent depuis 5 ans qu’elle est malade. La première fois elle est allée trouver une voisine pour qu’elle l’emmène faire ses courses. La voisine nous a prévenu. La deuxième fois, elle a pris une chaise et elle est passée par dessus la porte. Elle est partie toute seule jusqu’à la mairie et est allée s’asseoir en pleine réunion du conseil. C’est le maire qui nous a contacté, une chance : elle avait son sac avec elle et dedans il y a un papier avec des détails sur sa maladie et un numéro de téléphone pour nous joindre. Depuis on a rehaussé en mettant un grillage au dessus de la porte.
- Et bien dites donc c’est folklo ! C’est une coquine votre maman.
- OUI, allez Marie à demain.
- A Demain, madame.
- Appelez-moi Dominique.
- Très bien à demain Dominique.
(Le lendemain munie de la clé Marie ouvre le jardin et sonne)
- Voilà, voilà, j’arrive (crie mamie à travers la porte)
- Bonjour, madame, vous allez bien.
- Bonjour, oui et vous.
- Ca va, merci. AU BOULOT !
- Mais vous faites quoi ?
- Je passe l’aspirateur.
- Encore, mais c’est propre.
- Madame, si je le passe c’est que ça ne l’est pas.
- AH ! Bon si vous le dites, et bien faites. (Cinq minutes après, mamie inquiète Dites madame, z’auriez pas vu passer mes chaussures ?
- (Marie surprise) Heu ! (Puis elle éclate de rire) A moins que ce ne soit des chaussures magiques qui marchent toutes seules. Non ! Je ne les ai pas vu passer.
- Vous êtes bête.
- Mais non madame ! C’est vous qui parlez mal.
- Oui, peut-être, m’enfin n’empêche que j’ai perdu mes chaussures.
- Et bien ça, c’est grave de chez grave.
- Qu’est ce que vous dîtes ?
- Rien je dis que c’est grave ?
- Ben, oui alors ! Qu’est ce que je vais mettre aux pieds.
- Rien, na ! Vous êtes punie vous allez nous jouer ce matin les va nu-pieds.
- Les quoi ?
- Les va nu-pieds, vu que vous n’avez pas vos chaussures.
- Vous êtes drôle vous ! C’est ainsi que l’on dit quand on perd ses souliers.
- Oui madame.
- Eh ! bien j’aurai appris quelque chose ce matin.
- Oui, vous ne partirez pas idiote.
- Pardon, vous dites ? DEMANDE MAMIE ACCROUPIE SOUS LA TABLE.
- Rien, je parle toute seule.
- Ah ! Vous aussi.
- Oui, même que parfois je me trouve grave. Je me demande si je fais pas l’ALZHEIMER moi aussi à perdre les jours, les dates, les choses. Je vais finir par me perdre moi même.
- C’est qui celui là ?
- Quoi ! Où ça, où ça, s’excite en sautant Marie cherchant autour d’elle.
- Arrêtez-vous de bouger, vous me donnez le tournis ! C’est qui l’Alzha….MACHIN ? Oh ! Seigneur Jésus, je me rappelle plus.
- Ah ! Madame vous m’avez fait peur. Je croyais qu’il y avait quelqu’un dans la pièce. L’ALZHEIMER c’est un sacré fouteur de merde.
- Oui, mais c’est qui celui là ?
- Celui qui vous a pris votre vie, quand vous ne vous y attendiez pas, le mangeur de neurones, de mémoires.
- AH ! Mais je ne comprends pas et comment il est venu ici ?
- Ah ! Ça madame on en sait rien. C’est un mangeur d’histoire, un semeur de zizanie.
- Ah ! Bon je ne le savais pas, merci de me prévenir, quand je le verrai je lui dirai deux mots (prévient mamie en s’éloignant) (Marie a trouvé un mot sur la machine, elle lit à haute voix)
- Maman s’est salie ce matin merci de mettre la machine en route en appuyant juste sur le bouton marche) Marie obéit puis passe l’aspirateur. Arrive mamie inquiète d’entendre la machine tourner et qui ouvre celle-ci. Marie arrête l’aspirateur et crie Madame ne touchez pas !
- Mais, je veux voir ce qu’il y a dedans.
- C’est votre linge.
- Ah bon ! (Marie rebranche l’aspirateur mais mamie têtue a de nouveau ouvert la machine)
- Madame pas touche ça mord (Mamie sursaute)
- Mais ! Vous m’avez fait peur. Je veux voir ce qu’il y a dedans.
- Du linge sale, vous avez renversé votre déjeuner ce matin sur vous et maintenant le linge, il est dans la machine, et la gentille machine elle va le laver (Marie pour elle-même, Qu’est ce que je raconte je pète les plombs)
- Vous quoi ?
- Rien madame, asseyez-vous.
- Bon ! Bon oh ! Seigneur Jésus. Oui, mais tout de même pourquoi elle tourne.
- Ouh ! La, la, la, la, je vais vous attacher.
- Y’a quoi dedans.
- De l’eau
- Je veux voir.
- Non !
- Si ! Je veux voir.
- Vin Dju ! J’en aurai du mal. D’abord on peut plus l’ouvrir. Y a une sécurité qui empêche de le faire (chante Marie) Elle est gentille la petite machine. On ne peut pas regarder dedans quand elle tourne. Et elle va être gentille Mamie, elle va arrêter de me faire tourner en bourrique et elle va s’asseoir.
- Ah ! Bon ! Ben j’m’asseois (chante mamie sur le même ton)
- Merci.
- Y a pas de quoi. Je suis une gentille mamie.
- Oui.
- Alors un bisou.
- Un bisou, na !
- Vous êtes gentille vous aussi
- Oui merci.
Sur ces entrefaites Dominique arrive. Marie lui relate l’incident. Dominique promet de surveiller sa mère. Marie s’en va.
- ALORS MAMAN, tu fais des bêtises.
- Moi mais pas du tout.
- Tu ouvres la machine. Tu n’es vraiment pas bien. Crie Dominique.
- C’est toi qui est pas bien, arrête de crier je ne suis pas sourde et si t’es pas contente, tu vas dans ta maison, je suis ici chez moi.
- Oui, je sais maman, tu ne m’aimes pas, tu as toujours préféré Claude.
- Claude, Qui c’est celle-là ?
- Ah maman ne me dis pas que tu as oublié ton autre fille.
- Ah ! J’ai une autre fille première nouvelle, mais tu es qui toi ?
- Dominique, je suis ta fille, non de Dieu, rappelles toi. Oh ! Je ne m’y ferai jamais à cette maladie.
- Quelle maladie ?
- L’alzheimer.
- Oh ! Celui là il ne fait que passer, il vous pique vos neurones, il raye le disque dur et PFFFT ! Plus rien.
- Tiens maman d’où tu tiens cela ?
- C’est….C’est la dame qui me l’a dit. D’ailleurs il faudra que je lui dise deux mots à ce semeur de zizanie quand je le rencontrerai.
- Semeur de zizanie, elle a parfaitement raison.
- Qui ça ?
- Rien maman, bon je pends ton linge, et j’y vais. Claude viendra te porter ton repas se soir et t’aider à mettre une couche vue que tu as des fuites. D’accord maman !
- Oui d’accord.
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didier
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MessageSujet: Re: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES EmptyLun 21 Fév - 10:03

ça se lit d'un seul trait , est plaisant même si le sujet est grave.

L'humour , la tournure en fausse "dérision" sont souvent, à mon goût, les meilleurs moyens de pouvoir traiter de sujets douloureux : cela évite que les gens ne se détournent trop vite de ce qui les dérange ou leur fait peur...

cette deuxième partie , toujours dans le ton et le rythme de la première , nous donne envie de lire la suite !


Dernière édition par le Lun 21 Fév - 16:32, édité 1 fois
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EDEN BLU
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MessageSujet: Re: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES EmptyLun 21 Fév - 15:11

wow!!!! Merci DIDIER tu es adorable
Michel ROUX qui fait du théâtre n'est pas de ton avis
Il dit que c'est un sujet trop grave pour en rire; il n'est pas parvenu à entrer dans l'univers que j'ai voulu créer. Mais ajoute que bientôt peut être le public sera plus réceptif à ce genre d'humour car tout change et l'écriture actuelle que nous n'aurions pas admise il y a 20 ans a aujourd'hui droit de cité.
gros bisous à toi
Marie france
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didier
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MessageSujet: Re: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES EmptyLun 21 Fév - 18:40

Comme toujours tout n'est qu'une question de point de vue...

à 18 ans j'habitais avenue du chateau d'eau à Paris , j'étais à quelques mètres du théatre du gymnase où se produisait Coluche.


un jour je décidai d'aller voir son spectacle , il a dit :
"mieux vaut faire celui qui déconne ou employer l'humour lorsqu'il est question de choses pénibles plutôt que de faire l'autruche et de ne pas en parler...c'est sensibiliser autrui au moins à ce que vivent des gens qui souffrent d'exclusion ou d'incompréhension"

cette façon de voir les choses de Coluche, en fait pleine d'amour, ne doit pas -à mon sens- être confondue avec le cynisme, totalement étranger à toute forme d'interet ou de compréhension.

L'humour n'est il pas aussi une forme subtile de désespoir ?
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EDEN BLU
Invité




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MessageSujet: Re: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES EmptyJeu 24 Fév - 1:18

c'est effectivement un sujet très douloureux, surtout pour la famille
il faut en parler, de façon à ce que cela ne soit pas un sujet tabou
Ce n'est pas facile non plus au quotidien pour ceux qui s'occupent de ces personnes malades, certains malades sont agressifs, d'autres sont agréables.
C'est un métier difficile mais que j'adore, surtout pour les contacts humains. J'ai ainsi le sentiment de me sentir utile Wink
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MessageSujet: Re: suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES   suite1 L ALZHEIMER DU RIRE AUX LARMES Empty

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