Silhouette.
Silhouette, espère la nuit,
Dure encore une saison…
Un répit, un instant sur ta route
Ne brisera pas ta raison…
J’ai respiré la solitude
Lorsque j’arpentais le chemin
Se démarquer de l’habitude
En espérant déjà demain
Mon désert avait des silences
Qui me parlaient d’éternité
On ne combat jamais l’absence
En se pensant déjà usé…
Pourquoi partir quand on est seul ?
Avec dans les poches des joies froissées.
Quand le chagrin te casse la gueule
T’es plus qu’un vieux gamin brisé…
Silhouette, espère la nuit,
Dure encore une saison…
Un répit, un instant sur ta route
Ne brisera pas ta raison…
Pèlerins, vagabonds qui cheminez sans trêves…
Méditez un instant sur le pouvoir des rêves…
Je ne suis qu’un passant parmi l’ombre du vent
Je suis un funambule marchant sur l’horizon.
Le fil de soie tendu, l’étrange gouffre du temps…