Je viens te contempler, nu, beau majestueux…
Mes yeux comme témoins t’offrent le fastueux…
Ils excellent palper, explorer sans toucher,
Source et désir tu es, et moi, pour t’assécher!
Eloigne-toi de moi, tu plais à mon humeur,
Envies mêlées aux sens enflamment ma tumeur!
Un peu d’air à mes seins, en quête de chaleur,
Aux airs d’une ballade accentue leur valeur…
Mes fins doigts délicats se suivent en cadence,
Vers ma seule demeure où j’exige prudence...
Que l’instant est parfait m’enjôlant d’une brise
Hardi et plein d’entrain, toi raideur… quelle frise !
Un but dans ton regard, épier mes alentours!
Scruter mon champ, avant d’effeuiller mes atours…
En vivats et hourras sur ma chair tu zigzagues,
Chaudement et par cœur… « je t’aime »… tu divagues!
Je monte à la surface assiste à ton devoir
Se lancer, dans le sombre et humide abreuvoir,
M’ourlant de pièces d’or sur un des tons charnels
Que j'ai de fait gagnées, en combats éternels...
NADA…